Garmin Panoptix et Garmin Livescope : l’expérience ultime de la pêche à la truite grise à la jig!

Si vous suivez mes aventures de pêche à travers les articles que je publie de temps à autre sur mon site Web, vous avez sûrement senti tout l’enthousiasme qui m’habitait à l’approche de l’ouverture de la saison des salmonidés cette année. La veille du 25 avril, j’avais d’ailleurs publié un texte dans lequel je comparais les conditions de cette année à celles de l’année précédente. J’y expliquais à quel point tout semblait s’aligner pour nous offrir une ouverture mémorable : phase lunaire, météo en réchauffement, etc.

Eh bien, vous savez quoi? Je me suis trompé… ou du moins, pas complètement. Laissez-moi vous expliquer.

Oui, c’est vrai que les conditions étaient très favorables : la nouvelle lune, une météo prometteuse… tout était là. Tout, sauf un élément crucial que j’avais négligé : la fraye de l’éperlan.

Parce que, peu importe à quel point les conditions semblent idéales, si la fraye de l’éperlan survient juste avant l’ouverture, cela peut complètement chambouler la pêche. C’est exactement ce qui s’est produit. Pourquoi? C’est simple : les truites n’ont plus faim. Elles se sont gavées d’éperlans.

Ce phénomène n’est pas uniforme partout, bien sûr. Mais souvent, pendant la fraye, plusieurs éperlans meurent ou agonisent longuement. Devenus lents et faciles à capturer, ils offrent aux truites grises des proies abondantes et faciles, ce qui les rend paresseuses. Elles n’ont plus besoin de chasser, alors inutile de vous dire que nos leurres les attirent beaucoup moins. Résultat : elles suivent nos présentations, parfois sur de longues distances, mais hésitent à mordre. Et quand elles le font, c’est du bout des lèvres. C’est exactement ce qui s’est passé lors des deux ou trois premiers jours de la saison.

Si vous avez pêché dans un secteur où il y avait beaucoup, vous savez de quoi je parle. Heureusement, cette situation ne dure jamais bien longtemps — environ une semaine en moyenne — et comme la fraye ne se déroule pas en même temps partout autour du lac, certains secteurs reprennent vie plus rapidement que d’autres.

La fameuse tempête du dimanche 27 avril!

Bref, mon début de saison au Memphrémagog n’a pas du tout été à la hauteur de mes attentes. Et je dois avouer que j’étais plutôt déçu. Le jour de l’ouverture, on a eu une douzaine d’attaques, mais presque toutes se sont soldées par des touches très légères ou des poissons échappés. Le deuxième jour fut ma pire journée : seulement deux poissons, dont un s’est décroché au bateau. La troisième journée, changement de secteur — et honnêtement, mis à part la météo, ça allait beaucoup mieux. On a pris deux truites grises, et je suis convaincu qu’on aurait pu en prendre plusieurs autres si le vent ne s’était pas mis de la partie : fort vent du nord, rafales violentes, et… une bonne vieille tempête de neige! Oui, la fameuse tempête du dimanche de l’ouverture!

À partir du lundi 28 avril, les choses ont commencé à se stabiliser un peu. On réussissait à capturer en moyenne entre 6 et 7 truites grises par jour. Et honnêtement, avec une météo plus constante, on aurait pu faire encore mieux. Le problème, c’est que Dame Nature ne savait pas sur quel pied danser : une journée, on se croyait en plein été, le lendemain, c’était l’hiver, puis venait une belle journée suivie d’un vrai déluge. Bref, un temps en montagnes russes. Mais tout portait à croire que les meilleures journées de pêche se pointeraient dans la semaine du 5 mai, avec le retour annoncé d’un temps plus stable. Malheureusement pour moi, du 5 au 20 mai, je suis ailleurs. Un autre projet m’attend…

Lequel? Je vous laisse deviner!

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