L’année  2016 est maintenant chose du passé. Ce fut une année très excitante et remplie d’action pour moi et mes clients. Beaucoup de souvenirs mémorables resteront gravés à tout jamais. C’est souvent avec l’étincelle dans les yeux ainsi qu’un grand sourire que j’ai vu  redescendre mes clients de mon bateau à la fin de la journée.

Pour certains, mon service de guide de pêche était l’occasion d’en apprendre d’avantage sur les différentes techniques de pêche, équipement spécialisé et électronique marine. Pour d’autres, ce fut de prendre une  espèce de poisson qu’ils n’avaient jamais pris auparavant, voire même d’essayer de prendre leur plus gros poisson à vie. Toutefois, je dirais que dans la grande majorité de mes sorties de pêche, à les voir arborer leurs sourires,  je crois avant tout  que c’était tout simplement de passer de bons moments en bonne compagnie, entre amis, en famille.

Je vous présente donc, un rétrospective photographique de ce qu’a été 2016. Évidemment, je ne peux me permettre de publier toutes les photos. La plupart des moments immortalisés ont leur propre histoire, je manquerais d’espace. Mais voici quand même quelques moments forts qui ont marqués cette dernière année à bord de mon bateau.

 

Un début de saison au ralenti

Avant même que la saison débute ici, j’avais quelques sorties de pêche à la ouananiche d’effectuées au Lac Champlain du côté américain. Malgré les conditions hivernales assez douces, on aurait pu s’attendre à un printemps hâtif, ce ne fut malheureusement pas le cas. Une fois le mois d’avril arrivé, l’hiver ne voulait plus s’en aller… Moi et mes amis avons eu donc à faire face à des conditions d’eau plus froide que l’on aurait pensé et  des ouananiches très engourdies. C’était les conditions idéales pour tester mes nouveaux finis de Yo-Zuri Pin’s Minnow qui je dois avouer, ont dépassés mes attentes au niveau de leurs efficacités.

 

Le Yo-Zuri Pins Minnow 2″ est une arme redoutable en condition d’eau glaciale. Son profil combiné à son action subtile demeure efficace jusqu’à une vitesse aussi basse que 1.5 mph. Un atout important pour s’attaquer à des ouananiches engourdies.

 

L’ouverture au Memphrémagog

Au Québec, la saison 2016 commençait le 22 avril. On n’annonçait des conditions de rêves pour la pêche à la truite grise : nuageux avec un front chaud et des vents du sud. Comme prévu, ce fut un vendredi d’ouverture mémorable et tout le monde attrapaient de la truite avec une facilité déconcertante. Malheureusement, ayant d’autres obligations, je n’ai pu faire partie du « party ». Le lendemain, c’était une autre « game ». Les conditions ont changé en avant-midi, ce qui mis fin à la frénésie. On a eu tout de même le temps de capturer une truite grise trophée de 33 pouces avant que le beau ciel bleu vienne mettre la « switch » à « Off ».

Truite grise 33″

Dans la semaine qui a suivie, j’en ai profité pour faire quelques sorties dont une avec mon cousin Marc-André. Une journée assez froide qui a fait en sorte que nos grisetttes mordaient du bout des lèvres. Disons qu’on se devait leur présenter nos leurres « dans face ». Malgré que l’on voyait souvent des grises décollées du fond, c’est en pêchant avec des  gros « streamers » et en laissant traîner au fond notre ligne plombée et Monel que nous avons eu du succès.

Attrapé 5, échappé 3 ou 4 et manqué quelques-unes. Ce n’était pas la folie mais quand même connu pire! Ce fut une journée assez productive malgré tout.

 

Ouananiches trophées des Hautes-Laurentides

 

J’aime bien pêcher la truite grise au Memphrémagog mais je préfère de loin pêcher pêcher avec mes cannes à mouche les grosses ouananiches du réservoir Kiamika. Le 3 mai j’arrivais à la Pourvoirie Cécaurel, prêt à casser la glace pour une nouvelle saison remplie d’espoir. Casser la glace…c’est ce que j’aurais eu à faire pour pêcher à mon arrivée. On a donc décidé de décaler d’une journée mon premier groupe de pêcheur. Malgré des conditions défavorables, ce fut un peu au ralenti pour commencer avec mon premier groupe mais nous avons réussis à attraper quelques ouananiches dont une de taille respectable.

À l’arrivée de mon deuxième groupe, le soleil avait réchauffé légèrement la nappe d’eau, juste assez pour activer nos grosses ouananiches. C’est donc Serge, qui a eu la chance d’attraper la première ouananiche trophée de l’année dans mon bateau.

Premier gros buck wawanish! 28″, 8 1/4lbs. Catch and Release par Serge Pitre.

 

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas

Pendant mon séjour comme guide à la pourvoirie, j’ai vécu une situation qui a testé ma force de caractère.  On était 4 guides qui se partageaient le même groupe. La première journée, tous les autres guides ont réussi à faire prendre plusieurs ouananiches à leurs clients, sauf moi…Je peux vous dire que ça remets l’ego à sa place et que l’orgueil en prend un dur coup. Disons que je me demandais ce qui se passait. Comme si tout d’un coup, je ne savais plus pêcher.

La deuxième journée, j’ai décidé de rester positif, me disant que même les champions de la coupe Stanley se font blanchir au moins une fois pendant une saison. Résultat : une très belle ouananiche de 28 1/2″, 3 entre 24 et 26″, 3 petites + une perdue au bateau. Mes clients ont repris confiance en leur guide, et moi, c’est avec un grand soulagement que j’ai fini cette journée mémorable. Ouff!

Ouananiche de 28 1/2″ prise dans un nouveau « spot », 15 minutes avant d’aller dîner.

Shore lunch!

Au dîner, c’est les 3 autres guides qui semblaient se demander ce que je pouvais bien avoir fait différent qu’eux pour connaître du succès, car ça allait vraiment moins bien de leur côté. Ahhhhh la pêche!

 

Le Quickdraw Contours : un outil indispensable

Comme plusieurs le savent, je n’utilise maintenant que l’électronique Garmin dans mon bateau. Pendant mon séjour à la pourvoirie Cécaurel, tout en guidant dans mes meilleurs « spots » du Réservoir Kiamika, j’ai refait la bathymétrie de plusieurs secteurs de ce plan d’eau. Vous remarquerez qu’il y tout un monde de différence entre l’ancienne et la nouvelle bathymétrie corrigée à l’aide de la fonction « Quickdraw Contours ». C’est assez surprenant de voir à quel point la « nouvelle carte » devient précise.

À gauche de la photo, une partie de la carte n’est toujours pas corrigée versus à droite où l’on voit les courbes bathymétriques au pieds.

C’est d’ailleurs en pêchant au Yo-Zuri Pins Minnow dans  des petites fosses « secrètes », loin de la pression de pêche, que nous avons réussi à faire une superbe pêche de 9 ouananiches dont un beau buck de 27″.

Journée difficile aujourd’hui sur le Kiamika pour presque tout le monde…sauf pour nous. Journée de 9 ouananiches pour mon client et ses 2 gars, dont ce beau buck de 27″. C’était la première wawa à vie pour Hubert!

 

Overtime!

Quand je dis à mes clients: « Demain matin les gars, même si je ne suis pas supposé vous guider, y faut absolument qu’on fasse la passe du matin avant que vous partiez. C’est demain matin que ça se passe ». Dans ce temps-là, il faut écouter le guide. Voici pourquoi: 2 heures de pêche, 3 ouananiches dont 2 trophées de 28.5″ et 30″. Catch and release 🙂

Ouananiche 30″

Ouananiche 28 1/2″

 

 

On fini en beauté

Pour mes dernières journées à Cécaurel à la fin du mois de mai, j’ai eu la chance d’avoir ma copine qui est venu me rejoindre. À son arrivée, on avait découvert un nouveau secteur prometteur où elle avait attrapé sa première ouananiche à vie. J’imagine que c’est la chance du débutant, mais le lendemain matin, c’est la plus grosse ouananiche de 2016 que ma copine a eu la chance de capturer!

Ouananiche 29 3/4″, poids estimé à 12 lbs. Catch and release!

 

L’alose

Pour ceux qui ne connaissent pas cette pêche, c’est vraiment quelque chose! Pêcher dans les rapides au pied au pied d’un barrage peut représenter un certain risque. Cependant, c’est en toute sécurité, à bord de mon bateau, que j’offre mes services. C’est une pêche où l’on peut prendre du poisson en quantité, une pêche à faire au moins une fois dans sa vie. C’est poisson garanti ou je vous ramène gratuit!

Il y a possibilité de pêcher l’alose avec une canne à mouche.

Cette année fut très productive, même que pour la plupart de mes sorties, mes clients m’ont demandé d’arrêter la pêche car ils en avaient assez pris. Ça vous donne une idée à quel point la pêche a été bonne! Étant donnée que je ne fais qu’une dizaine de journées pendant le « peak » de la montaison de l’alose, je vous suggère de me contacter longtemps d’avance pour cette pêche. Les places sont limitées.

 

De retour au Memphrémagog

Début juin, j’étais de retour dans les Cantons de l’Est. Cette année, nous avons eu droit à une saison bien particulière au lac Memphrémagog. Étrangement, les bancs d’éperlans ont mis beaucoup plus de temps qu’à l’habitude à rejoindre les profondeurs du lac. Même qu’à la fin juillet et début août, l’on pouvait apercevoir encore l’éperlan en suspension dans une trentaine de pieds de profondeur. Je n’avais jamais vécu cette expérience. Habituellement, aussitôt que la thermocline se forme en juillet, les éperlans ne font que des mouvements verticaux dans la colonne d’eau pour se nourrir, il ne demeure pas au-dessus de la thermocline.

Je ne saurais expliquer pourquoi ça s’est passé ainsi mais ce phénomène a rendu la pêche à la ouananiche et à l’arc-en-ciel beaucoup plus difficile. Et c’est bien normal car elles avaient accès à l’éperlan en quantité sans le moindre effort. Pour avoir du succès, nous avons dû prospecter loin des secteurs de pêche habituels et de la pression de pêche. D’un autre côté, nous avions en juin le meilleur secteur du lac à nous tout seul.

…j’ai dit à nous tout seul mais en fait, il y avait aussi un autre pêcheur qui s’en donnait aussi à coeur joie. Un balbuzzard sauvage passait son temps à attaquer les ouananiches et truites arc-en-ciel qui venaient chasser l’éperlan en surface. Y faut croire que lui aussi en a échappé quelques-unes cette année!

Avec beaucoup de persévérance, nous avons quand même déjoués quelques beaux spécimens à la fin juin et début juillet comme en témoigne ces quelques photos:

Truite arc-en-ciel 26 1/4″, 5 3/4 lbs

Ouananiche 24″. 5 3/4 lbs

Ouananiche 6,5 lbs

 

Le bonheur des uns fait le malheur des autres

Ce phénomène étrange des bancs d’éperlan qui évoluaient à faible profondeur pour une grande partie de la saison a eu un autre impact. Contrairement à la ouananiche et arc-en-ciel qui se retrouvaient avec une surabondance de nourriture, la truite grise quant à elle, s’est retrouvé  en juillet avec un garde-mangé qui n’était pas vraiment à sa portée. Les grises se devaient donc de venir chasser à des profondeurs de 40 pieds et moins si elles voulaient se nourrir. Elles avaient faim! On pêchait à la ouananiche à des vitesses de 2.5 – 2.8mph et c’est avec régularité qu’on prenait des truites grises à des profondeurs de 25-35′. Même les grosses se compromettaient!

Truite grise 33″, 12lbs

 

Grosses grises au jig

L’arrivée du mois de juillet marque pour moi et mes clients, le début de la pêche à la truite grise au jig. Malgré les particularités de cette saison, la pêche à la jig n’en demeure pas moins une redoutable technique pour aller chercher plus en profondeur. Mon oncle André, propriétaire de Windsor Chasse et Pêche, accompagné de sa blonde et mon cousin, ont vécu une expérience assez exceptionnelle.

Pour l’occasion, j’avait décidé d’être un guide qui pêche pour la statistique. J’étais curieux de voir combien de truites grises on pouvait bien prendre en une demi-journée. Ça n’a pas été long que j’ai perdu le décompte des truites capturées car il ne se passait pas 10 minutes sans qu’il y aie une grise sur une ligne. On a donc capturé facilement plus de 30 grises (et je suis très conservateur!) échappée et manquée probablement encore plus dont une, vraiment, vraiment grosse. Et ce, pendant que les autres pêcheurs autour de nous changeaient de secteur parce qu’ils trouvaient que ça ne mordait pas! J’imagine que c’est l’avantage d’être un guide qui a fait ses propres expériences au fil des années plutôt d’imiter ce que les autres font 😉

Truite grise 32 1/2″, 12 lbs

Truite grise 29″, 9lbs

 

Bien d’autres truites grises au-dessus de 10 livres ont été prises dans mon bateau en 2016. Je ne sais pas si c’est dû à la diète forcée par les bancs d’éperlans qui évoluaient à moindre profondeur mais les spécimens avoisinant les 15 livres et plus se sont fait plutôt rares en juillet et août. Parmi les plus grosses, on prenait surtout des truites de ce calibre, ce qui n’est quand même pas si mal.

Première fois que pierre pêchait la truite grise. Premier lancer: 32 1/2″, 12lbs. Deuxième lancer: 29 1/2″, 9lb

 

 

Pour finir ma saison de guidage au lac Memphrémagog, j’ai juste eu le temps nécessaire d’essayer une nouvelle technologie chez Garmin: le Panoptix. Étant dans l’impossibilité de faire l’installation de la sonde auparavant, ce n’est qu’à mon dernier groupe de pêcheur que j’ai pu en faire l’essaie. Je suis vraiment stupéfait devant la performance de cette technologie. Pour la pêche à la verticale, c’est vraiment exceptionnel. Pour mes clients aussi, c’est beaucoup plus facile à interpréter qu’un sonar traditionnel quand il y a plusieurs leurres à l’eau aux mêmes profondeurs. Je vais élaborer d’avantage plus tard cet hiver dans une autre chronique mais voici, au premier coup d’oeil, la différence entre Panoptix et un sonar traditionnel:

 

Full Moon Musky

Depuis que je suis guide de pêche à temps plein, mes guidages au Lac Memphrémagog m’ont tenu occupés au point de devoir délaisser ma pêche au maskinongé. Cependant, depuis 2015, j’ai décidé d’offrir mes services de guide pendant une période cruciale pour la pêche au maskinongé : la pleine lune. Je me réserve donc une semaine en juin ainsi qu’une semaine en juillet, pour faire exclusivement de la pêche au maskinongé sur le Fleuve St-Laurent et au lac des Deux-Montagnes.

Pour la pleine lune de juin, j’avais invité Maxime Beaudoin. Le but : prendre un maskinongé à la mouche! Étant donné que je trouvais risqué de pêcher les deux en même temps à la mouche, j’ai laissé le soin à Maxime de s’attaquer à notre requin d’eau douce avec l’équipement à moucher.

 

Malheureusement, les grosses femelles ne semblaient pas être sortie de leur léthargie d’après-fraye et les petits mâles ne réagissaient qu’à une présentation très rapide, trop rapide pour la pêche au lancer à la mouche. Néanmoins, j’ai trouvé cette expérience très enrichissante et notre « trip » de pêche au musky à la mouche pour l’année 2017 est déjà planifié.

 

Vacances forcées

Pour la pleine lune de juillet, étant donné qu’une personne avait fait une plainte à la Commission des Transports du Québec, je n’ai pu guider pendant deux semaines. On me demandait un permis maritime de transport de passagers…un permis que je n’avais jamais entendu parler et qu’aucun guide, à ma connaissance, ne possédait. J’ai trouvé assez sauvage la façon du CTQ de  procéder. On m’a ordonné de cesser toute activité sur le champ, et ce, dans la période la plus occupée de la saison. En cas de refus de ma part, la SQ serait venu me chercher sur l’eau, rien de moins! Selon les dire du CTQ, l’importance de ce permis était l’assurance que j’exploitait mon service de guide en toute sécurité pour mes clients, ce que je faisais pourtant depuis le tout début en me conformant aux normes de Transport Canada. Toute cette merde pour faire plaisir à un jaloux d’hypocrite qui se cache de façon anonyme  derrière une bureaucratie pour mettre des bâtons dans les roues de quelqu’un qui réussi…vive le Québec!

La pleine lune de juillet fut donc pour moi, l’occasion de pêcher entre amis. Question de me changer les idées et de me sentir en vacance, je me suis même permis de me laisser inviter à pêcher dans un autre bateau que le mien. Une invitation qui fut au bout du compte très satisfaisante. En fin de journée, alors que le soleil était pour se coucher et que la lune était pour se lever, je vivait le rêve que je chérissais depuis le tout début de ma carrière de pêcheur de maskinongé.

Après 16 ans d’attente, j’attrapais mon fameux musky de 55 pouces! Ce fut une pêche mémorable avec un bon chum et aussi, la meilleure façon de répliquer à quelqu’un qui me causait des problèmes.

Musky 55 1/4″ x 24″ !!! Mon plus gros musky au lancer à vie!

 

 

De retour à la maison

Outre mes semaines de pêche de musky de pleine lune ainsi que de ma semaine et demi de guidage à l’alose, ça faisait maintenant trois mois et demi que j’étais parti de chez-moi. Je peux vous dire que ma copine était contente de me voir revenir avec mes valises! C’est d’ailleurs avec elle que j’ai entamé ma saison de pêche à temps plein sur le Fleuve. J’ai donc profiter des premières belles journées chaudes à mon retour pour me faire griller la couenne et passer du temps avec elle…en pêchant le musky  😉

Avec les années, j’ai développé une certaine expertise pour arriver à déjouer les maskinongé en période de canicule au mois d’août. Pour certain, c’est la période la plus difficile mais pour moi, c’est toujours avec un grand enthousiasme que j’aborde mon plan d’eau en période de grande chaleur. En fait, j’étais tellement confiant que je m’étais donné le défi (sur Facebook!) qu’on arriverait à prendre un gros musky en seulement deux heures de pêche avec mon super leurre fétiche: le Perchausorus de One Shot Tackle!

Heureusement pour moi (parce que c’est le genre d’initiative qui peut te faire passer pour un clown sur Facebook!), après une heure  et 20 minutes, ma copine réussissait l’exploit en capturant un très gros maskinongé de 52″. C’était donc un défi relevé!

Le plus gros musky à vie pour Geneviève!

 

 

Puis, voulant profiter ce cette période de chance, nous avons décidé d’y retourner à nouveau le lendemain, question de démontrer que ce n’était pas qu’une question de chance  😉

Un magnifique musky de 51 1/2″

 

Plus tard en septembre, c’est lors d’une sortie avec mon cousin Marc-André qu’on a eu la surprise d’attraper un musky « tiger ». Pour ceux qui ne connaissent pas ce qu’est un « tiger », c’est le croisement d’un maskinongé et d’un brochet. C’est extrêmement rare. En fait, ce n’était que la deuxième fois en 16 ans de pêche au maskinongé qu’on attrapait un « tiger ». Pour vous donner une idée de la rareté de ces poissons, je suis convaincu qu’il y a plus de maskinongé de 55 pouces et plus dans nos eaux, que de musky « tiger »!

Le musky tiger: un poisson très rare et d’une beauté exceptionnelle.

 

C’est avec une moyenne de 3 maskinongé par sortie de pêche je je terminais mon mois d’octobre, ce qui est plus que satisfaisant. La pêche automnale fut aussi productive en nombre de captures. Cependant, comme c’est souvent le cas, on se bâtie une confiance à toute épreuve durant l’été et l’automne, mais quand arrive novembre, la réalité de la pêche au musky nous rattrape assez vite. L’espoir d’attraper un monstre nous motive à affronter les pires conditions mais malheureusement, le monstre ne se manifeste pas toujours…

Gagnant du concours de l’Association des Pêcheurs Sportifs du Québec

 

Les Géants du St-Laurent

Mon service de guide à l’esturgeon n’est peut-être pas celui qui représente le plus grand défi pour le guide que je suis, mais c’est celui qui est devenu de loin le plus populaire ces dernières années, et avec raison. Ce poisson, longtemps boudé des amateurs de pêche, est vraiment en train de prendre la place qui lui revient dans le coeur des pêcheurs. C’est le plus gros poisson qui nage dans nos eaux et c’est aussi celui qui vous donnera le combat le plus éreintant. Ce poisson est fort comme ça ne se peut pas et on a la chance de pouvoir le pêcher, c’est qui n’est pas le cas de l’Ontario et de la plupart des états américains.

Malgré une pression de pêche à la hausse et l’opportunisme de certains guides à venir exploiter mon secteur que je pêchais seuls depuis années, la pêche fut quand même très satisfaisante. Seulement pour cette année, un total de 38 esturgeons entre 58 et 67 3/4″ ont été capturé dans mon bateau! Oui, 67 3/4″!!! C’est le record de tout les temps dans mon bateau, le plus long poisson capturé dans mon bateau depuis que je pêche, un poisson estimé à plus de 100 livres. Cette capture fut effectué par un américain qui était de retour de la pêche au chinook en Ontario. C’est maintenant la marque à battre.

Les Géants de la pleine lune étaient actifs en cette nuit du 16 septembre 2016. Nouveau record dans mon bateau: esturgeon 67 3/4″

 

Un autre moment mémorable a été lors de la sortie du 20 septembre. Mon ami Charles Cruchon, conseiller en vente chez Lachance Chasse-Pêche, avait décidé cette fois-ci d’inviter deux nouveaux partenaires. Avec la pêche qu’ils ont fait et l’action qu’il y avait dans le bateau, je crois bien que cette journée dépassait toute attente de leur part. Au total, une dizaine d’esturgeons: 52, 52, 54, 57, 58, 54, 60, 54, 56, et 40″…et quelques indésirables! Nous avons eu droit à un superbe coucher de soleil qui nous a permis d’immortaliser une des plus belles photos de pêche à l’esturgeon dans mon bateau.

La pêche à l’esturgeon, une pêche à découvrir!

 

À noter que l’année passée, c’est un autre collègue de travail à Charles qui l’avait accompagné. J’en fait mention car c’était son invité, qui détenait jusqu’à cette année, le record du plus long esturgeon avec 66 1/2″!

Le record de l’année passé : 66 1/2″

 

Le record de tous les temps dans mon bateau demeure  toutefois un esturgeon que nous avons pris il y a quelques années: un monstre avec un tour de taille de 34″. Et devinez qui était dans le bateau lors de cet exploit? Encore une fois Charles Cruchon! Alors si un jour Charly vous invite à venir partager une sortie de pêche avec lui, ça pourrait être une bonne idée d’embarquer dans l’aventure.  😉

Le record de tous les temps dans mon bateau: Esturgeon de 34″ de tour de taille!

 

Comme vous le voyez, Guide de Pêche Patrick Therrien offre des aventures pour tous les goûts. En plus d’offrir un service en toute sécurité, j’offre à mes clients l’opportunité de pêcher avec un équipement haut de gamme, quel que soit le service choisit. Malgré l’investissement que ça demande, je continue d’offrir des prix compétitifs et d’avoir des forfaits qui se démarquent de ce qui est offert habituellement comme service  de guide de pêche. Comme vous le voyez, le concept de Guide de Pêche Patrick Therrien n’est pas d’offrir un service de guide multi-espèces, c’est plutôt d’offrir un service spécialisé dont le but est de cibler une espèce en particulier selon la saison. Je profite donc du meilleur « timing » pour vous faire vivre les meilleures pêches. J’évite ainsi les périodes creuses de chaque plan d’eau.

Les réservations 2017 sont commencées. Tentez votre chance, venez vivre l’expérience avec Guide de Pêche Patrick Therrien!

Qui sait, ce sera peut-être vous sur la prochaine photo en posant fièrement avec un trophée?

Bonne saison 2017!

Share →